Le lundi 13 avril 2015, l'ETNA organisait la soirée Choose your Padawan, un clin d'œil à Star Wars mais surtout une alternative conviviale aux Forums Entreprises destinée à mettre en relation les étudiants de fin de première année à Prep'ETNA qui vont débuter un stage de 6 mois en juin et des entreprises en quête de talents.Un rendez-vous professionnel mais moins formel
D'ordinaire, un Forum Entreprises voit les professionnels s'installer derrière une table allouée et attendre un par un les candidats dans un cadre plutôt sérieux. Avec Choose your Padawan, l'ETNA a volontairement changé la formule. « Cette soirée se veut beaucoup moins formelle qu'un Forum Entreprises où le schéma de recrutement reste très traditionnel, avec, le plus souvent, des RH qui viennent analyser le savoir-être des candidats, explique Alexandre Deleuze, responsable des relations école entreprises à l'ETNA. Pour ce rendez-vous, nous avons voulu que ce soit tout d'abord les informaticiens qui viennent rencontrer leur futur Padawan, c'est-à-dire une centaine de jeunes étudiants de la Prep'ETNA en qui ils peuvent avoir confiance et avec qui ils peuvent parler technique. Ce genre de soirée permet aux étudiants d'affiner leurs orientations professionnelles et trouver l'entreprise qui va les intéresser. » Un avis partagé par Samuel Abraham, Business Developer pour Tech'4'Team, une jeune start-up spécialisée dans le yield management, c'est-à-dire du management des prix, comme peut le faire la SNCF qui ajuste le prix des billets de train en fonction de la demande. « Nous adaptons cette méthode aux évènements sportifs et culturels avec plusieurs clients comme l'AS Saint-Étienne ou encore le Théâtre du Chatelet, détaille Samuel, venu à l'ETNA recruter plusieurs stagiaires. Aujourd'hui, comme l'on vient de réaliser une importante levée de fonds, on vient chercher de bons développeurs Web et mobile qui aiment bien travailler dans des environnements Big Data et faire des scripts. L'ETNA nous a contacté et cela nous a intéressé de venir rencontrer leurs étudiants, dans un cadre beaucoup moins conventionné. C'est d'ailleurs la première fois que je fais ça et je trouve l'idée très sympa. »« C'est un bon moyen de rencontrer des profils intéressants »
Parmi la quarantaine de professionnels présente se trouve Amina Babikian, chargée de recrutement chez TalHenT, une société de conseil et d'ingénierie spécialisée sur les systèmes d'information de gestion des ressources humaines (SIRH). « Je suis présente aujourd'hui pour trouver mon Padawan, s'amuse Amina. Plus sérieusement, comme nous sommes à la recherche de stagiaires pour nos gros projets et que nous avons déjà une personne de l'ETNA en alternance chez nous, notre présence à cet événement était logique. Nous recherchons des étudiants avec plusieurs qualités : de la rigueur, de l'écoute aussi car nous sommes sur du conseil SIRH et enfin une bonne capacité à travailler en équipe ! » Des qualités également recherchées par d'autres entreprises, comme l'éditeur de logiciels Sykio, représenté par son PDG Karim Abichat. « Je suis venu pour recruter un étudiant stagiaire. C'est la première fois que je participe à ce type d'événement mais je trouve que c'est un bon moyen de rencontrer des profils intéressants, d'investir sur un candidat qui devient stagiaire et deviendra peut-être un salarié. Sykio est une société de 10 personnes, créé depuis 8 ans. Nous développons des applications Web en mode SaaS et cherchons des stagiaires très orientés nouvelles technologies et nouveaux usages dans le Web, avec une bonne connaissance des designs et langages actuels. »Des étudiants ambitieux et plus détendus
Si les entreprises ont visiblement apprécié cette nouvelle édition de Choose your Padawan, les étudiants de Prep'ETNA semblaient également conquis par la formule. À la recherche d'un stage « dans le design ou le développement web, en front-end », Sullivan Maxwell (ETNA promo 2019) a ainsi aimé pouvoir rencontrer « certaines entreprises qui sont venues nous voir et discuter avec nous de l'ETNA, de nos envies, de notre manière de travailler et des projets que l'on a à promouvoir. C'est particulièrement intéressant pour ceux qui n'ont pas encore trouvé de stage mais aussi pour tous les autres car, comme nous avons développé de nombreux projets au sein de l'ETNA, cela peut nous permettre de trouver des partenaires. » Même chose pour Ibrahima Dansokho (ETNA promo 2019) : « Cette soirée me permet de faire la rencontre d'entreprises avec moins de pression : on peut donner son CV tranquillement en parlant de technologies, des projets qu'ils mènent. Vu qu'au sein de la Prep'ETNA, nous avons fait beaucoup de développement Web et mobile, je recherche plutôt une agence Web ou une start-up en développement Web... même si je peux aussi être attiré par une grosse entreprise ! J'ai déjà pu discuter avec des entreprises très intéressantes qui proposent de nouvelles technologies et ça donne envie... »
Avec Choose your Padawan, l'ETNA réinvente le forum entreprises
Découvrez Genius IPSA
Créée il y a quelques mois à peine, Genius IPSA est la branche IPSAlienne de l'association Genius qui a pour but de rassembler et d'accompagner les étudiants d'écoles d'ingénieurs souhaitant créer leur entreprise. Président et fondateur de Genius IPSA, Geoffrey Taïeb (IPSA promo 2017) explique les missions et objectifs de cette jeune structure qui compte déjà une cinquantaine de membres.Qu'est-ce que Genius ?
L'association Genius a été créée il y a un an et demi à l'université Paris Dauphine par un de mes amis qui, ensuite, a poursuivi ses études à Centrale Paris où il a aussi lancé une autre branche de Genius. Il m'en a parlé et, comme l'entrepreneuriat m'intéressait, j'ai à mon tour décidé de monter Genius IPSA. D'autres ont eu la même envie, si bien que Genius est aujourd'hui également présente dans d'autres écoles d'ingénieurs comme les Mines, Supélec et l'École nationale des ponts et chaussées. C'est un vrai réseau qui s'est constitué et qui va prochainement s'étendre à d'autres types d'établissements, comme l'université Pierre-et-Marie-Curie ou encore HEC.
Quel est l'objectif d'une association Genius ?
De permettre aux étudiants d'avoir toutes les cartes en main pour créer leur propre entreprise. Pour cela, les associations organisent notamment des conférences ou des apéros-entrepreneurs où les étudiants intéressés peuvent rencontrer en petit comité des créateurs de start-ups qui, en majorité, ont décidé de se lancer pendant leurs études. Chaque branche propose également des ateliers de brainstorming au sein de son école pour réfléchir ensemble sur comment fonctionne une start-up ou se développe une idée. Enfin, il y a aussi les Start-up Weekends, des événements plus importants lors desquels les participants doivent créer une start-up de A à Z en 48 h, du vendredi soir au dimanche soir, pour à la fin les présenter devant un jury composé de professionnels et d'investisseurs. L'idée principale est d'apporter un maximum de connaissances aux étudiants pour que, le jour où ils voudront démarrer cette aventure, ils puissent le faire de façon naturelle et plus facilement.
Geoffrey Taïeb
Qu'est-ce qui te plaît dans l'entrepreneuriat ?
Déjà, mes parents sont tous deux chefs d'entreprise : je baigne donc là-dedans depuis que je suis petit et c'est quelque chose qui m'a toujours intéressé. Pourtant, si au départ je croyais que j'allais y penser plus sérieusement après mes études, je me suis rendu compte avec Genius que le meilleur moment pour créer son entreprise, c'était justement pendant ses études. Et plus je m'investis dans Genius, plus je suis motivé pour monter une société.
Selon toi, est-ce qu'être ingénieur est un atout pour devenir entrepreneur ?
Ça peut aider car être entrepreneur demande beaucoup de travail et que l'on apprend justement à travailler énormément en école d'ingénieurs. Cependant, ce n'est pas non plus un facteur clé : n'importe qui peut devenir entrepreneur, qu'il ait un diplôme ou non. L'atout majeur de l'entrepreneur, c'est d'abord sa motivation. Bien sûr, c'est bien d'avoir un diplôme pour obtenir la confiance des banques et assurer ses arrières en cas d'échec mais c'est la motivation qui prime.
Une partie des nombreux membres de Genius IPSA
Quel est le programme de Genius IPSA pour les mois à venir ?
Pour l'instant, nous avons déjà organisé deux événements. Le premier, une conférence «Start-up Pitch », nous a permis de rencontrer trois start-ups, Louise app, Jam et Privateaser, et le second de tisser des liens avec un intervenant étranger vivant aux États-Unis. Ce dernier, spécialisé dans la création de start-ups, nous a proposé de nous aider régulièrement. Pour cela, il a déjà commencé par nous donner des dossiers à remplir pour qu'on puisse se préparer à développer un business plan dans les règles et ainsi faciliter notre future quête d'investisseurs. Par la suite, nous allons sûrement mettre en place d'autres évènements, dont sûrement un Start-up Weekend dans les prochains mois !
Retrouvez Genius IPSA sur Facebook et Twitter
Les start-ups ont déjà répondu à l'appel de Genius IPSA lors d'une première conférence
La peur du Big Data
Invité des Rendez-vous de la double compétence de Ionis-STM le mardi 14 avril 2015, Fernando Iafrate, auteur de « Du Big Data au Smart Data : au service d'un monde connecté » (ISTE Éditions) et Senior Manager Business Intelligence à Disneyland Paris, abordait les avantages et risques liés au Big Data en présence d'étudiants et de professionnels.
Valérie Pham-Trong, directrice de Ionis-STM
Un plus pour différents secteurs
Avant l'intervention de Fernando Iafrate, trois étudiants de Ionis-STM s'adressaient d'abord à l'auditoire pour rappeler ce qu'était le Big Data et citer quelques cas de son application. Arnaud Letellier (Ionis-STM promo 2017) a ainsi ouvert la discussion : « Il s'agit d'un phénomène mondial lié à l'augmentation considérable de la masse de données collectées. C'est simple, entre 2013 et 2015, nous avons généré plus de données que depuis l'aube de l'humanité jusqu'à 2013 ! De plus, le phénomène va encore s'amplifier dans les années à venir. » Ainsi, « le Big Data est partout autour de nous » poursuivait Kenza Ouali (Ionis-STM promo 2017), y compris dans « le marketing » pour le meilleur comme pour le pire, comme le récent bad buzz rencontré par « l'entreprise Pampers et son algorithme créé pour identifier des femmes enceintes ». Dans la santé aussi, le Big Data représente un grand changement. « Les données en santé permettent d'avancer vers la médecine personnalisée et de meilleurs soins, notait Arnaud. Le programme HiTech des États-Unis qui, grâce à la récolte et l'analyse de données spécifiques, souhaite réduire de moitié les dépenses de santé publique ! » De même, la sécurité est également au cœur de cette révolution, comme avec la nouvelle loi française très controversée sur le renseignement « qui verra des citoyens plus surveillés et de nouveaux moyens sécuritaires pour l'État », dixit Edouard Havis (Ionis-STM promo 2017). Une parfaite introduction à la conférence de l'invité de ce Rendez-vous de la double compétence.
Arnaud, Kenza et Edouard à l'oeuvre durant la conférence
La Data, un sujet brûlant
« Le Big Data est en train de devenir une réalité qui est en train de nous submerger, nous dépasser. » Dès le début de sa prise de parole, Fernando Iafrate donnait le ton : son intervention allait se concentrer sur la face sombre de ce phénomène. « Ces données existent et notre mode de consommation de ces données a évolué, poursuivait-il. Nous vivons dans un monde ultra connecté, ce qui fait dire aux experts que la "data follow the sun", autrement dit que ça ne s'arrête jamais. » Et comme avec le soleil, il faut prendre ses précautions pour ne pas se brûler la peau. « Il faut avoir conscience que des gens ont intérêt à exploiter ces données, que ce soit des acteurs institutionnels - les États - et commerciaux - comme les quatre géants du GAFA : Google, Apple, Facebook et Amazon. Google, c'est 3 à 4 milliards de requêtes par jour contre 10 000 à son lancement en 1998. En 24 h, c'est aussi plus de 500 millions de connexions à Facebook, plus de 400 millions de tweets et plus de 145 milliards de mails échangés ! Sans oublier la dématérialisation des services qui ne fait que s'accroître avec la recrudescence des objets connectés d'ici 2020. »
Fernando Iafrate
Une éducation déficiente face aux risques
Le problème aux yeux de Fernando Iafrate, c'est que les utilisateurs lambda du Net (et futurs utilisateurs des objets connectés) sont encore peu informés voire conscients de ce que cette explosion de la donnée peut signifier. « Que savent ces objets connectés sur moi ? Que peuvent-ils raconter qui pourrait être utilisé par moi ou d'autres personnes ? Ce sont de vraies questions car, comme les smartphones, on ne pourra très vite plus s'en passer. » L'intervenant mettant également en exergue le rôle de l'éducation. « Les enfants n'imaginent pas qu'il y ait eu une vie sans Internet contrairement à ceux qui ont vu le réseau s'installer au fur et à mesure. Ils n'ont pas ce regard critique sur ces données qui peuvent être exploitées : c'est l'inconscience digitale et il faudra alors se poser personnellement la question des conditions générales à accepter ou refuser. La méfiance sera généralisée et on ne pourra plus fonctionner à la confiance aveuglement. »Un formidable outil de développement
Bien que devant être suivie d'une remise en question des citoyens connectés sur la valeur et la confidentialité de leurs données, le Big Data peut aussi être une réelle source d'avancées économiques, technologiques et sociétales. « Les entreprises, celles qui ont les moyens d'investir dans cette transformation du Big Data (données brutes) en Smart Data (données analysées, corrélées, qui vont permettre le cycle de décisions et actions, qui est de plus en plus automatisé, via des moteurs de recommandations), vont pouvoir utiliser nos données personnelles afin d'offrir des produits et services plus ciblés, souligne Fernando Iafrate qui, du fait, voit aussi des raisons de se réjouir de l'expansion de ce phénomène. Nous avons les moyens de gérer cette "peur" du Big Data en étant vigilants - à travers le refus des cookies, de la géolocalisation, l'utilisation d'alias, etc. Il nous faudra exiger la transparence sur nos données et leurs finalités avec ceux en qui nous tisserons un lien de confiance. »
L'équipe du LSE de l'EPITA, distinguée
Le Laboratoire Système de l'EPITA (LSE) réunit ingénieurs, experts et étudiants autour de nombreux projets de recherche, principalement axé sur la sécurité des systèmes d'information. Également engagé dans différentes compétitions, le LSE vient de réussir une belle performance les 18 et 19 avril 2015 en se hissant à la 15e place du concours international Plaid CTF 2015 (pour « Capture The Flag ») organisé auprès de quelques 900 participants par Plaid Parliament of Pwning, un groupe de recherche en sécurité de la Carnegie Mellon University (États-Unis). Ce classement fait d'elle la première équipe française de ce challenge. Bravo à tous les membres de son équipe !Retrouvez le LSE sur son site Internet, Facebook, Twitter et YouTube
À propos des concours CTF
Les concours CTF sont les concours de sécurité les plus courants. Le but est de récupérer un certain nombre de « flags » (ou « drapeaux ») en résolvant des exercices ou en attaquant les serveurs des autres équipes. Un grand nombre de professionnels de la sécurité informatique et d'étudiants participent à ce type de concours organisés régulièrement. Les épreuves couvrent un grand nombre de domaines liés à la sécurité informatique, de l'analyse forensic à la retro-conception en passant par l'exploitation de services présentant des failles de sécurité.
Quel est le prix de la gratuité ?
La 8e édition du colloque international de l'Institut Supérieur Européen de Recherches Appliquées au Management (ISERAM), le laboratoire de recherche de l'ISEG Group, s'est tenue le 9 avril à la Maison de l'Europe (Paris) sur le thème : « Les business models de la gratuité, Marx l'a pensé, GAFA l'a fait ».
L'ère du numérique voit deux dynamiques s'affronter : la monétarisation des services imposée par Google, Apple, Facebook et Amazon (GAFA) et la demande de gratuité des consommateurs, qui refusent désormais de payer certains biens, culturels notamment. Combien coûte la gratuité ? Doit-on avoir peur des GAFA ? À quoi ressemblera le monde culturel de demain ? Retour sur les débats.
Le grand méchant Google ?
En prélude de cette journée, Carlo d'Asaro Biondo, président relations stratégiques Europe, Moyen-Orient et Afrique de Google, a exposé les différentes problématiques auxquelles son entreprise est confrontée. Internet est la première tentative de création et d'acquisition d'un langage commun depuis la Tour de Babel : nous parlons avec des machines qui communiquent entre elles. Ces évolutions transforment la société, l'économie, la culture et imposent la refonte des modèles de revenus. L'expression « le client est roi » n'a jamais été aussi vraie : le service doit s'adapter aux exigences de l'utilisateur. Les possibilités d'interactions avec la marque explosent grâce aux réseaux sociaux. Le big data permet à l'entreprise de connaître ses acheteurs et, à ces derniers, de choisir une offre qui leur est adaptée. De son côté, Google vend ses services à des entreprises et des particuliers à travers le monde. Ce service augmente le trafic et la visibilité de l'utilisateur. Google est un pourvoyeur de valeur. Comment alors imposer ce service ? À quel pays l'entreprise doit-elle rendre des comptes ? « Nous sommes globaux, répond Carlo d'Assaro Biondo. On ne peut plus appliquer la fiscalité d'hier. Si un consommateur japonais réserve une chambre d'hôtel en France via Google, où doit-on payer des impôts, en France ou au Japon ? Il faut trouver de nouveaux systèmes globaux de financiarisation des services numériques. »
Carlo d'Asaro Biondo
Une nouvelle « économie-monde »
L'humanité vit sa troisième révolution industrielle. Les conséquences s'observent aussi bien dans l'organisation de la société que dans la sphère économique, productive et marchande. L'émergence d'une nouvelle « économie - monde » redessine les business models et les processus de globalisation. Ces mouvements s'expriment à travers certaines innovations majeures : Internet, les systèmes d'information et de télécommunication, les biotechnologies... Parallèlement à l'explosion de la production de biens matériels, les sociétés humaines consomment de plus en plus de services (R&D, conseils, finance, culture, sécurité...). Ces mutations font une part croissante à l'immatériel (brevets, marques, logiciels, bases de données, réseaux sociaux...). Reproduire un bien matériel demande de connaître le processus de production et d'en posséder la matière première, pour un coût quasi identique. Un bien immatériel obéit à d'autres processus : le coût marginal de sa reproduction, si elle est autorisée (copyright), est souvent proche de zéro, que sa production soit complexe ou non. Surtout, un bien immatériel se renforce par la multiplication de son utilisation.
La gratuité, un paradigme attractif
Parmi ces nouveaux modèles économiques, la gratuité occupe une place particulière, mais n'ayant par définition pas de prix, comment alors la mesurer et la valoriser ? Michel Renault, de l'Université de Rennes 1, prend l'exemple du PIB : cet indice ne prend pas en compte la qualité de l'air ou l'entraide entre voisins. Il est d'ailleurs de plus en plus contesté. Ces débats amènent à compter la gratuité, à évaluer son utilité sociale, sa valeur sociétale et, finalement, à comptabiliser le non quantifiable. Ces considérations se placent majoritairement sur un terrain technique : solutions et dispositifs de comptage, indicateurs, baromètres... Michel Renault établit un parallèle avec le champ de l'environnement, où l'enjeu est de « compter ce que nous donne la nature gratuitement ». Appliqué à l'entreprise, il s'agirait de prendre en compte ce qui ne peut être quantifié, la formation des salariés par exemple. On tend alors à rabattre une question morale sur une question technique. Notre volonté de lier la valeur au prix implique mécaniquement une réduction du gratuit. Compter la gratuité suppose de déplacer la question de l'évaluation du champ de l'instrumentation technique vers le champ moral : ce qui « vaut », ce qui « compte » et ce qui est « juste ». « Prendre en compte » le gratuit demande de « prendre en compte » ceux (humains ou non) qui sont affectés directement ou indirectement par ces actions.
Quel avenir pour la culture ?
Le marché numérique est composé des consommateurs, des pourvoyeurs de contenus et des constructeurs. Aujourd'hui, les premiers fournissent la matière (photos, contenus, partages...) aux deuxièmes. Comme l'explique Jean-Marie Cavada, journaliste et homme politique français : « On paie le tuyau, mais pas l'eau ». Nous sommes dans une situation similaire à celle des pays du golfe Persique entre la 1re et la 2de guerres mondiales : ils possédaient beaucoup de pétrole, mais seuls les acteurs ayant la capacité de l'extraire et le raffiner en ont profité - BP, Total et les royautés notamment. En France, l'activité culturelle contribue pour 3,2 % à la richesse nationale et emploie 670 000 personnes . En Europe, ce sont plus de 7 millions d'employés et plus de 535,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires . Il est fondamental de défendre ce patrimoine car, petit à petit, cette matière s'épuise et le marché devra s'ouvrir aux autres. Le danger est qu'il devienne secondaire. Aujourd'hui déjà, les films américains sont rentabilisés sur leur territoire national bien avant leur arrivée en France. C'est le commerce de la matière sans l'achat de droits : je vends ce qui ne m'appartient pas. Il faut remettre en cause ces procédés. Jean-Marie Cavada
La gratuité ne date pas d'aujourd'hui
Il convient cependant de ne pas se laisser aveugler par l'illusion de la gratuité de la culture. Philippe Chantepie, inspecteur général au ministère de la Culture et de la Communication, rappelle qu'il existe une multitude de gratuités et que la notion n'est pas nouvelle, Napoléon en débattait déjà. La presse, l'accès aux archives, les musées et les monuments sont, pour la plupart, fondamentalement gratuits : ils sont financés par d'autres acteurs que les consommateurs. À l'inverse, l'émergence de produits culturels sans frais a affecté profondément l'industrie du disque mais, en réalité, l'ensemble du secteur de la musique continue à bien se porter. Dans le domaine du livre, les bibliothèques sont le plus souvent financées par l'État et les collectivités locales. Dans l'audiovisuel, le système articule le payant avec des modes d'accès gratuit (replay, VOD, streaming...). Cette logique de discrimination cherche à satisfaire tous les secteurs de la population. Ces différents mouvements économiques et technologiques sont apparus alors que nous étions face à une crise de la culture, avec des budgets publics en forte baisse. Le rapport s'est inversé : nous ne payons plus le bien, mais la machine qui permet de le consommer. La préférence va désormais à l'appropriabilité plus qu'à l'acquisition. La valeur n'est plus dans le produit mais dans la façon dont on le valorise, grâce aux algorithmes notamment. La plateforme devient le modèle prédominant et le gratuit s'étend à la majeure partie des champs culturels.
Si l'on en croit l'optimisme de Jeremy Rifkin, « la troisième révolution industrielle est la dernière des grandes révolutions. Elle va poser les bases d'une ère coopérative émergente ». Les opportunités de changement sont réelles, de nouveaux modèles économiques de coopération et de gratuité sont possibles, ne manquent que les volontés politiques.
Retrouvez la liste complète des intervenants et le programme détaillé ici
Trois étudiants d'e-artsup remportent le prix du public des Creative Awards by Saxoprint
Simon Ernould, Pier Le Chapelain et Baptiste Quibel (e-artsup promo 2017) ont gagné le prix du public lors de la 1ère édition du « Creative Awards by Saxoprint », un concours de création d'affiches pour WWF France en marge de la grande conférence Paris Climat 2015 qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015. Une belle performance pour ces étudiants en 3e année au campus de Nantes puisque plus de 800 affiches étaient en compétition ! Leur création sera diffusée en affiche classique, dans la presse mais aussi lors du Cannes Lions Festival 2015, le festival international de la publicité qui se déroulera du 21 au 27 juin 2015. Heureux d'avoir autant plu aux votants (et de remporter au passage une coquette somme de 2 000 euros à se partager avec ses deux coéquipiers), Pier revient sur la genèse de l'affiche récompensée.Comment vous êtes-vous retrouvés à travailler sur ce projet ?
C'était lors d'un workshop organisé par l'école. Nous avions reçu le brief de WWF le lundi et, pendant une semaine, nous avons dû trouver notre idée, la développer et la réaliser. Selon le brief, l'affiche devait porter sur le réchauffement climatique et viser un public plutôt jeune - les 18-25 ans - afin d'être ensuite utilisée au cœur d'une campagne d'affichage diffusée lors de Paris Climat 2015. C'était le premier concours d'une telle envergure auquel nous participions.
Comment l'idée de votre affiche vous est venue ?
En fait, on a beaucoup réfléchi pendant deux-trois jours avant de changer complétement d'idée à la fin. Au départ, notre intention était de symboliser la trace de l'homme qui « efface les choses » : nous étions alors partis sur des idées autour d'une gomme. Finalement, nous avons voulu simplifier au maximum notre création et c'est comme ça que nous avons pensé à un animal partiellement effacé. On se doute que c'est l'homme qui est derrière tout ça. On a voulu aussi utiliser une technique de dessin traditionnelle pour rappeler le côté éphémère et faire un clin d'œil à ces techniques en voie de disparition - un peu comme certaines espèces animales - avec l'avènement du tout numérique.
Comment s'est organisé le travail au sein du trio ?
Nous nous sommes répartis le travail tout le long de la semaine : chacun amenait sa touche et ses idées. Ce genre de projet en groupe est toujours très intéressant, surtout quand le temps est limité, car cela permet de partager des avis divergents et de faire quelque chose de « frais » !
Nicolas Becqueret, le directeur d'e-artsup était venu représenter les étudiants lors de la remise des prix
Concours REmix my energy
Organisé par EDF et TUBÀ du 19 décembre 2014 au 9 avril 2015, le concours REmix my energy voyait plusieurs équipes composées d'étudiants réfléchir à la création de projets entrepreneuriaux innovants liés à la consommation d'énergie des objets connectés. La finale du défi s'est tenue le mercredi 8 avril 2015, sur le Salon de l'Internet et des Objets (SIdO) à Lyon, et a récompensé par deux fois l'équipe Motivation dans laquelle évoluait Nicolas Cumin (e-artsup promo 2017) aux côtés de quatre étudiants de l'INSA Lyon. Lauréate du Grand Prix et du Prix du Public, Motivation avait créé Blorb, une application tablette connectée interagissant avec les capteurs domotiques, afin de sensibiliser les enfants à la réduction de la consommation de la maison connectée.Comment t'es-tu retrouvé à participer à ce concours REmix my energy ?
Nicolas Cumin : Il se trouve qu'à côté de mes études, j'ai un groupe de musique avec Rémi Fourny Delahaye, un étudiant de l'INSA Lyon qui joue de la basse. Avec d'autres étudiants de son école, Rémi participait à ce concours et m'avait appelé pour savoir si je connaissais des graphistes pouvant être intéressé par l'idée de rejoindre leur projet. Je lui ai alors répondu que j'en connaissais un qui serait partant pour participer à l'aventure : moi ! C'était en mars dernier, soit quelques jours à peine avant la date de rendu des projets : un vrai rush !
En fait, l'équipe avait déjà bien travaillé sur le projet et cherchait quelqu'un pour le mettre en valeur ?
Exactement. Ils avaient mis en place tout le business plan, etc. La seule chose dont ils avaient besoin, c'était des visuels pour bien figurer devant le jury et avoir un projet plus poussé. Ils ne voulaient pas se contenter du minimum.Visiblement, la tactique a été bonne puisque l'équipe a remporté deux prix. Peux-tu nous dire ce que va devenir Blorb maintenant que le concours est terminé ?
Le nom Blorb avait été trouvé très rapidement dans le cadre du concours mais, comme le projet est amené à être poursuivi, il risque fortement de changer. D'ailleurs, je vais continuer de suivre l'équipe : j'en ai discuté avec eux et je vais sûrement repenser le design du personnage mais aussi améliorer deux-trois choses pour qu'ils puissent coder le jeu correctement et faire quelque chose de facilement utilisable. En gros, je m'occupe de toute la partie visuelle : le character design, le design des objets, etc. Ils me disent ce qu'ils veulent et je planche dessus.
C'était la première fois que tu travaillais sur une application de ce genre ?
Oui. C'était une bonne opportunité même si, au même moment, j'avais beaucoup de boulot avec le stage que j'effectuais chez Pitches, une agence de production de vidéos explicatives pour laquelle j'ai notamment réalisé une vidéo en Motion Design pour la Fête des Lumières de Lyon. Au final, je me suis quand même lancé et je ne le regrette pas du tout !
Escales d'IPSAliens : les étudiants de 1re année en visite à l'aéroport du Bourget
Ceux qui décident de rejoindre l'IPSA le font bien souvent par attrait pour le monde de l'aéronautique et du spatial. Pour attiser encore plus leur passion, l'école a organisé en février dernier une dizaine de visites du Bourget pour ses étudiants de 1re année. Retour sur ces balades à travers l'histoire de l'aviation.Emmenés par leur enseignant en Introduction au monde l'aéronautique (et Ancien de l'école) Julien Bottenmuller, les différents groupes d'étudiants de 1res années de l'IPSA ont, chacun leur tour, pu vivre une journée rêvée. Tous ont d'abord commencé par la visite du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, un lieu forcément séduisant pour tous les IPSAliens. « Ce fut une expérience très intéressante, tant sur l'aspect historique que technique, assure Pierre Couderc (IPSA promo 2019). Toute la matinée, nous avons pu voir les différentes évolutions des avions au cours du temps ainsi que leurs spécificités, comme par exemple le passage des avions en toile, ressemblant à des cerfs-volants, aux super-étendards modernisés, ou encore l'évolution du système de volets, d'abord inexistant et rendu incontournable aujourd'hui. »
Un lieu déjà centenaire
Pour Zoé Dolo et Ugo Daffara (IPSA promo 2019), la visite a surtout été l'occasion d'en apprendre plus sur l'histoire de l'aviation et de découvrir de nombreuses anecdotes. « Pendant la visite, M. Bottenmuller nous expliquait avec humour les débuts de l'aviation, les premiers essais des aviateurs lors de la Première Guerre mondiale, ce qui nous a amenés à la création de l'aéroport du Bourget en 1914 », raconte Zoé. « On a ainsi découvert que le musée avait ouvert ses portes dès 1937, dans une des anciennes aérogares à l'occasion de l'Exposition Universelle, poursuit Ugo. Nous avons ensuite admiré les répliques des aéronefs des frères Wright, de Nungesser, Coli, Costes et Bellonte ainsi que l'atelier des frères Voisin contenant deux aéronefs dont le fameux Farman N°1... »Des engins mythiques
Après la visite du Musée, chaque groupe de visiteurs s'est dirigé vers le Hall Concorde du site où les attendait le prototype du mythique Concorde 001. Vint ensuite le tour de différents engins qui ont marqué l'histoire de l'aviation, comme le Boeing 747, le Jaguar, le Super-Étendard ou encore le Mirage IV. « La visite de ces appareils nous a permis d'obtenir des exemples concrets de différents points vus lors de nos cours théoriques à l'IPSA, comme la position d'une piste par rapport au Nord ou encore les actions sur les gouvernes pour diriger l'appareil », estime Zoé. Et si un groupe d'IPSAliens a profité de sa visite pour ensuite rencontrer un pilote d'aviation d'affaire spécialisé dans le transport d'organes et discuter avec lui de son métier, d'autres groupes ont pu goûter à un autre programme comme s'aventurer dans les locaux de Dassault Falcon Service ou encore se rendre sur le tarmac en compagnie de François Charritat, directeur de l'aéroport Paris-Le Bourget. Un guide d'exception pour en savoir plus sur le fonctionnement de ce lieu très fréquenté. « M. Charritat nous a expliqué les caractéristiques particulières de cet aéroport : en plus d'être le plus ancien de la région parisienne, il est dédié uniquement à l'aviation d'affaires et se veut complètement urbain, c'est-à-dire qu'il fonctionne en harmonie avec son environnement, note Ugo. L'aéroport fait plus de 150 mouvements par jour - atterrissage ou décollage - et héberge jusqu'à 70 entreprises, ce qui représente environ 12 000 emplois au total ! »Pompiers du tarmac et simulateurs de vol
Toujours sur le tarmac, une poignée d'IPSAliens ont également eu l'heureuse surprise de pouvoir assister aux mouvements des avions aux alentours mais surtout à un « show » un peu particulier. « L'escadron de pompiers aéronautiques nous a fait une démonstration d'une intervention "feu avion", confie Amar Maguemoun (IPSA promo 2019). Par la suite, nous avons discuté avec eux et pris des photos sur leurs véhicules d'intervention ! » Enfin, d'autres groupes ont aussi eu l'opportunité de s'essayer au pilotage en pénétrant dans des simulateurs de vol plus vrais que nature. De quoi sérieusement entretenir leur passion. Tous les étudiants repartaient d'ailleurs du Bourget avec une même idée en tête : devenir ingénieur pour, à leur tour, continuer à écrire cette belle histoire qu'est l'aéronautique.
e-artsup et l'Institut du monde arabe lancent www.inhop.fr
Sous la direction artistique du célèbre rappeur Akhenaton et entièrement consacrée à cette culture universelle aux facettes multiples et souvent méconnues qu'est le hip-hop, « HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes » est la nouvelle exposition événement de l'Institut du monde arabe (IMA). Comme en 2014 pour l'exposition « Il était une fois l'Orient Express », les étudiants d'e-artsup ont répondu à l'appel de l'IMA pour concevoir en quelques semaines un site immersif et interactif pour prolonger l'expérience de l'exposition qui se terminera le 26 juillet 2015. Encadrés par Nicolas Cerisola (enseignant en création publicitaire à e-artsup), en collaboration avec l'agence publicitaire The ADmen, l'organisme de formation ADPrentis ainsi, le photographe Nicolas Auproux et trois danseurs, 35 étudiants de 4e année ont ainsi créé le contenu de www.inhop.fr. Cette plateforme digitale vous donnera furieusement envie de faire la coupole en suivant une bande de street dancers évoluant dans l'IMA.Répartis en équipe pour mieux travailler sur différents contenus, les étudiants d'e-artsup ont apporté leur savoir-faire et leur bonne humeur sur 5 sous-projets :
- La partie ID-HOP qui permet à l'internaute de s'identifier à une personnalité du hip-hop (Akhenaton, Eminem, JoeyStarr, Snoop Dogg, etc.) après avoir répondu à un questionnaire. Le résultat est partageable sur les réseaux sociaux.
- Le Défi d'Akhénaton où l'internaute doit retrouver l'artiste original d'une chanson remixée et « orientalisée ».
- Une vidéo MAKING-HOP de haute volée.
- La partie MOVE-UP qui permet de générer sa propre chorégraphie hip-hop selon le nom où le mot tapé au clavier et de la également partager sur les réseaux sociaux.
- La partie IN-HOP NEWS qui renvoie directement sur les pages Facebook et Twitter InHop où ont été préparés quelques 150 posts pour vivre l'événement à fond. Ainsi, sur ces deux réseaux sociaux, un post quotidien relatera une information à propos de cette culture hip-hop au sens large. Cela rappelle ce qu'avaient déjà réalisé les étudiants d'e-artsup pour le journal de bord du conducteur Jules Fradet lors de l'exposition Orient Express en 2014.
Le projet Inhop vu par... Nicolas Cerisola
« Cette nouvelle collaboration avec l'IMA s'inscrit dans la continuité de ce qui avait déjà été fait avec l'exposition de l'Orient Express l'an dernier. Après beaucoup d'échanges, de réflexions et de propositions, la participation d'e-artsup au projet a finalement été actée définitivement par l'IMA environ deux semaines avant le lancement de l'exposition ! Le dispositif global ayant été pensé au préalable par mon agence de publicité The ADMen, les étudiants ont travaillé durant ces quelques jours en petits groupes homogènes à l'intérieur de cette plateforme digitale. Certains ont travaillé sur l'ergonomie, d'autres sur la typographie, l'iconographie au sens général, etc. On a passé une semaine assez extraordinaire où les uns et les autres se sont vraiment révélés autour de cette culture passionnante. Des étudiants d'autres classes d'e-artsup pratiquant la danse hip-hop sont également venus nous expliquer comment se faisaient les pas et des investigations ont été faites sur la société, les artistes du mouvement, l'aspect politique, la banlieue, le Bronx, le style, la mode, etc. Il y a eu un important travail de recherche pour créer du contenu. Quant au développement même du site, il a été confié à la société Moonrise. »
Exposition « HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes »
Du 28 avril 2015 au 26 juillet 2015 à l'Institut du monde arabe
Tarifs, horaires et infos pratiques sur le site de l'IMA
Quand le hip-hop s'invite l'IMA
Pour la première fois en France, la culture hip-hop s'exposera en toute liberté à l'Institut du monde arabe. Avec « HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes », l'IMA ouvrira ses espaces à ceux qui, aux États-Unis, en France et dans le monde arabe, incarnent ce phénomène planétaire, sous de multiples formes : la musique, l'écriture, le graffiti, le tag, la danse, la mode, la photographie ou encore le cinéma. Près d'une centaine d'œuvres historiques d'artistes américains, français et arabes seront déployées aux côtés de documents d'archives, dans une scénographie unique, sur plus de 1 000 m2. Dans une démarche de transversalité historique, géographique et artistique, des œuvres inédites de graffeurs tels que JonOne, Evol, Jay One, Meen One ou Yazan Halwani seront créées à cette occasion. Une bande sonore originale produite spécialement par Thierry Planelle positionnera cette exposition aux avants gardes de ce courant effervescent. Enfin, deux concerts exceptionnels seront également organisés les 19 et 20 juin, en partenariat avec le Festival Paris Hip-Hop ; un cycle de conférences, des rencontres, dédicaces et ateliers rythmeront l'événement.
Défi H 2015 : l'ESME Sudria et l'ETNA à l'honneur
Créé par Sogeti et Le Monde Informatique, le Défi H est un concours étudiant de projets contribuant à l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Jusqu'au 12 mai, les internautes peuvent voter pour le projet de l'édition 2015 qu'ils jugent le plus prometteur. Cette année, l'ESME Sudria (projet Handi'Blind) et l'ETNA (projets AccessiPlus, HIPS et OrthoFunny) figurent en bonne position pour la victoire finale. En 2014, le projet Handi'Light porté par Henri Buyse, Romain Cancilliere et Julien Carbonnier (ESME Sudria promo 2014) avait remporté le prix de l'Innovation du défi.
Pour les soutenir, n'hésitez pas à vous rendre sur la page dédiée !
35 étudiants de l'IPSA visitent « l'Angleterre aéronautique »
Étudiante en 4e année à l'IPSA, option Systèmes Embarqués et Télécommunication, Malya Kacemi (IPSA promo 2016) est également depuis 2013 la présidente d'IPS'Activ, une association qui organise des séjours d'études en plus de de conférences et de visites d'entreprises. Après avoir emmené en 2012 les étudiants à Toulouse pour visiter la ville Rose en plus de la chaîne d'assemblage de l'A380 et du centre DGA Techniques Aéronautiques, IPS'Activ a de nouveau fait voyager les IPSAliens du 9 au 12 avril 2015. Cette fois-ci, la destination choisie se trouvait de l'autre côté de la Manche, à Londres plus exactement, avec un également un détour par Bristol. Malya retrace cette excursion en Angleterre qui concernait près de 35 étudiants !Combien de temps vous a pris l'organisation d'un tel voyage ?
Au moins un an ! En effet, nous avions commencé à y réfléchir en 2014, notamment pour budgétiser au mieux le séjour. Nous avions ainsi fait le tour des étudiants qui étaient partis avec nous à Toulouse en 2012 pour connaître leur ressenti et améliorer encore davantage ce nouveau voyage. Quant à l'idée de Londres, elle est venue naturellement grâce à l'un de nos membres qui proposait de se rendre au parc d'attraction lancé par la compagnie Emirates : l'Emirates Aviation Experience. Petit à petit, avec le soutien logistique et financier des équipes administratives et pédagogiques de l'IPSA - notamment Sylvie Guigou, directrice déléguée des relations entreprises, Mylène Lefebvre, chargée de communication, et Philippe Guidi, chef du département langues qui a fait le déplacement avec nous -, nous avons réussi à tout mettre place dans les temps. Sans oublier Damien Duchet, le trésorier d'IPS'Activ, qui y est également pour beaucoup dans la réussite de ce séjour !Qui faisait partie du séjour ?
Nous étions 36 : 35 étudiants de l'IPSA et Philippe Guidi. Pour autant, tous les étudiants n'étaient pas membres d'IPS'Activ. Nous avions donné la priorité aux membres la première semaine puis ouvert les inscriptions par la suite au reste de l'école. Au final, plus de la moitié des participants ne faisait pas partie de l'association. On retrouvait en majorité des 4es années mais aussi des 1res, 2es et 3es années. Les 5es années étant en stage de fin d'études, ils ne pouvaient pas se libérer.Comment a débuté votre périple anglais ?
Une fois arrivés sur Londres le jeudi, nous sommes allés rapidement poser nos affaires dans une très jolie auberge de jeunesse pour ensuite nous rendre directement au siège de la Royal Aeronautical Society (RAeS) avec qui nous étions en partenariat pour ce séjour d'études et sans qui ce voyage n'aurait pas été possible ! Ce partenariat nous a d'ailleurs permis de rentrer en contact plus facilement avec les entreprises anglaises que nous voulions rencontrer par la suite. Au siège, nous avons assisté à une conférence sur le rôle et l'histoire de la RAeS puis nous avons ensuite pris le métro pour l'Emirates Aviation Experience. Sur place, nous avons notamment pu nous essayer à des simulateurs de vol d'Airbus A380 et de Boeing 777. Cela a donné lieu à un concours entre nous tous afin de voir qui volait le mieux ! Le soir, on s'est tous retrouvés à l'auberge pour terminer en beauté cette première journée.Quel était le programme ensuite ?
Le lendemain, le rendez-vous était donné à 5 h 45 du matin dans le hall de l'auberge car nous avions prévu de nous rendre à Bristol pour y visiter plusieurs entreprises. La première visite s'est faite en matinée chez Airbus Bristol. Nous avons pu voir beaucoup de choses, comme la chaîne d'assemblage de l'aile de l'A400M, le train d'atterrissage de l'A380 et ce qu'était le « Structures Test ». Nous avons aussi eu la chance d'assister à une conférence sur Airbus. Après cette visite, nous sommes allés chez Rolls-Royce, un autre constructeur réputé. Nous avons pénétré dans le Rolls-Royce Heritage Trust, une espèce de musée qui abrite tous les vieux moteurs que l'entreprise a pu concevoir, comme celui du Concorde. C'était très intéressant, encore plus pour les étudiants de 4e année qui suivent l'option Moteurs et qui, devant ces engins, pouvaient se rendre compte de l'application des théories vues en cours. Une fois cette visite terminée, nous avons repris un bus pour découvrir Bloodhound SSC, un projet de voiture supersonique équipée d'un moteur Rolls-Royce. C'était vraiment extraordinaire car, après une conférence sur la voiture, nous avons pu visiter l'atelier et voir directement le véhicule. Après cela, nous sommes rentrés sur Londres.Le samedi, nous avions donné quartier libre en matinée pour que chacun puisse visiter ce qu'il voulait. En début d'après-midi, tout le monde avait rendez-vous au Musée de la Royal Air Force pour une visite groupée. Une fois le tour du musée effectué, chacun pouvait faire ce qu'il voulait avant que l'on se retrouve dans un restaurant qu'on avait réservé à Covent Garden, un quartier très sympa pour passer un samedi soir à Londres. Le dimanche, pour notre dernier jour, c'était très touristique : nous sommes allés ensemble à Buckingham Palace pour la levée de la garde et à Westminster pour voir le palais, l'abbaye ainsi que Big Ben. Certains ont ensuite voulu retourner à Covent Garden, d'autres au musée de cire de Madame Tussauds ou encore au célèbre marché de Camden Town. On s'est ensuite rejoints à la gare de Saint-Pancras pour revenir à Paris. C'était un séjour vraiment agréable : Damien et moi remercions encore tous les participants !
Après Toulouse, Londres et Bristol, quelle sera la prochaine destination d'IPS'Activ ?
En fait, on privilégie surtout des sites où se trouvent beaucoup d'entreprises dans l'aéronautique. Là, on pense à l'Allemagne - et notamment à Berlin - ou à l'Espagne mais rien n'est encore fait ! D'ailleurs, nous invitons tous les étudiants intéressés à intégrer l'association pour ensuite organiser le prochain séjour d'études selon leurs envies !
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Photos association Dreamage IPSA
Près de 38 000 visiteurs venus découvrir la Maker Faire Paris et les projets du Hub Innovation d'Epitech
La deuxième édition de la Maker Faire Paris s'est tenue le week-end du 1er mai. Passée du 104 au parc des expositions de la porte de Versailles, la Maker Faire Paris 2015 a rassemblé encore plus de monde que l'an dernier. Ce succès se traduit en chiffres : 38 000 visiteurs, en seulement 2 jours contre 3 l'an dernier.
6 stands Epitech
Dès l'entrée, sur le stand Intel, ou au gré des allées au milieu de 200 autres stands, on ne pouvait que tomber sur des projets issus du Hub Innovation d'Epitech. Orientés domotique ou objets connectés ou tout simplement ludiques, iLoftU, Maker Sphere, SafeWatch, EziHome, HandViewer et Jubeat ont pu expliquer le pourquoi du comment de leurs projets aux visiteurs.
Mais qui sont ces makers ?
Parmi ces dizaines de milliers de visiteurs, tous ne sont pas des « makers » mais beaucoup des « bidouilleurs » de France et de Navarre étaient là. Ces adeptes du do-it-yourself sont parfois très jeunes, ce qui a même surpris Loïc Lefloch, promo 2017 et membre du projet SafeWatch : « c'est hallucinant de voir autant de jeunes de 10 à 14 ans qui sont au moins aussi à fond que nous sur les Arduino par exemple. »
Une Maker Faire pour la première fois, ça fait quoi ?
Pour Loïc toujours, qui n'était pas là l'année dernière, « au moins, à force de parler de notre projet, je me rends compte que je ne suis pas si timide, en fait. » Au delà-du savoir-être, exposer son savoir-faire à une Maker Faire est aussi l'occasion de nouer des contacts professionnels potentiellement très utiles pour développer un projet.
Networking sympa
« C'était aussi ma première, avoue Pierre-Marie Laguet (promo 2016) du projet iLoftU, c'était vraiment top... On a rencontré plein de gens de chez Arduino ou le président d'Intel France, entre autres. On va voir comment industrialiser notre process notamment avec la plateforme open hardware Curie qu'Intel Edison sort, en parallèle de nos contacts avec Bouygues. C'était vraiment une chance pour nous d'être là ; un très, très bon week-end »...
Presse citron
Idem pour Coline Marion (promo 2017), de SafeWatch : « Je n'étais ici que ce dimanche mais le rédacteur en chef de Hackable est venu nous voir pour éventuellement rédiger un article ». Parlant presse, vous pouvez d'ailleurs retrouver dans le numéro d'été 2014 du magazine Programmez ! le descriptif technique du robot barman alias Barbot, projet présenté à la Maker Faire Paris 2014 par un des groupes du Hub Innovation d'Epitech.
Maker Faire Rome 2015
Comme à chaque Maker Faire nationale, l'équipe locale en charge de l'organisation choisit plusieurs projets pour les inviter à la Maker Faire européenne, qui se tient tous les ans à Rome. Des groupes de l'école, iLoftU et Maker Sphere ont été sélectionnés pour aller séjourner un week-end à Rome, en octobre prochain. Bravissimo.
Course des 24 h de l'Essec 2015 : un nouveau trophée pour l'équipage de l'association IPSA Kart
La fameuse compétition étudiante de karting des 24 h de l'Essec se déroulait les 9 et 10 mai 2015, du samedi 14 h au dimanche à la même heure sur le circuit du Racing Kart de Cormeilles (RKC). Déjà victorieuse lors de l'édition 2013 et troisième en 2014, l'association IPSA Kart avait à cœur de réitérer une belle performance. Mission accomplie : après une course intensive, son équipe est repartie avec une nouvelle coupe pour avoir terminé sur la troisième marche du podium. Maxime Nouaille (IPSA promo 2017), le président d'IPSA Kart, revient sur ce résultatComment s'est passée cette nouvelle édition des 24 h de l'Essec ?
Plutôt bien ! Ce week-end a commencé par deux heures de qualifications avant le début de la course qui, cette année, accueillait 33 équipages de 6 à 10 pilotes. En ce qui nous concerne, nous étions six pilotes ainsi que six membres du staff présents pour définir la stratégie et mettre l'ambiance tout au long de l'événement. Après une phase de qualifications, nous sommes partis à la 2e position... et avons réussi à accrocher le podium !
La belle collection de trophées d'IPSA Kart
Cette performance s'est-elle construite facilement ?
Au préalable, nous avions défini plusieurs points essentiels - comme par exemple les temps d'arrêt au stand - sur lesquels travailler au niveau de notre stratégie pour gagner un maximum de temps en course. Des membres de l'équipe s'occupaient du chronométrage afin de réduire les temps d'arrêt, ce qu'ils ont très bien fait en collaboration étroite avec les pilotes. Durant la course le reste de l'équipe se chargeait de définir l'ordre de passage des pilotes en s'adaptant au fur et à mesure selon leurs performances en piste, la météo ou encore les stratégies des autres équipes. Que ce soit les pilotes ou le staff encadrant, tout le monde a fait du bon boulot : notre travail a payé et nous en sommes assez fiers.Outre l'aspect stratégique et l'endurance, quel était le plus gros défi à surmonter ?
Sans hésiter, le changement de sens. En effet, cette édition avait pour particularité de changer le sens de la course le samedi à 22 h 30 ! Il a donc fallu faire face à un deuxième changement de repères en plus de celui lié à la tombée de la nuit. C'était un passage assez difficile pour les pilotes mais aussi pour le staff qui, stratégiquement, devait préparer cette transition délicate. Le stress était à son niveau le plus élevé à ce moment-là.
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Axelle Lemaire, la secrétaire d'État chargée du Numérique, à l'EPITA
Axelle Lemaire, la secrétaire d'État chargée du Numérique était de passage à l'EPITA le mercredi 13 mai 2015 en matinée pour rencontrer les étudiants et découvrir le campus, ses laboratoires mais aussi l'équipe de 3IE, l'Institut d'innovation informatique de l'école, et celle de l'accélérateur StartUp42 by EPITA. Revivez cette visite en images et en tweets.
Au premier plan, de gauche à droite : Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group, Axelle Lemaire et Joël Courtois, directeur général de l'EPITA
Arrivée d'@axellelemaire à l'EPITA, accueillie (avec un bon café) par Joël Courtois et Fabrice Bardèche pic.twitter.com/gM8Z5ojscr
-- EPITA (@EPITA) May 13, 2015
Axelle Lemaire a pu rencontrer les membres des associations Prologin et France-IOI
.@axellelemaire avec les membres des associations @Prologin et FranceIOI dédiées aux concours d'informatique pic.twitter.com/Gfa8pMUVMU
-- EPITA (@EPITA) May 13, 2015
.@Prologin en profite pour faire connaître #GirlsCanCode à @axellelemaire. Il s'agit d'un stage d'été encourageant les jeunes filles à coder
-- EPITA (@EPITA) May 13, 2015
.@axellelemaire : "Les ingénieurs français sont une fierté nationale ! Notre meilleur secret, dixit les Américains." pic.twitter.com/GTRV4PViST
-- EPITA (@EPITA) May 13, 2015
A. Lemaire @EPITA : "Il faut clamer haut et fort que la France forme les meilleurs ingénieurs dans le monde." pic.twitter.com/gUaCMGHT8I
-- Journal Gdes Ecoles (@JDGE_edicas) May 13, 2015
.@axellelemaire aux étudiant d' @EPITA :"Notre pays doit être une terre d'attractivité, grâce à ses formations." pic.twitter.com/SzoZHuEGVI
-- Vincent Rousseau (@vrousseau_94) May 13, 2015
.@axellelemaire : "Le numérique n'est pas qu'un milieu de geeks masculins : les femmes y ont leur place." pic.twitter.com/ml4rWQ7rV0
-- EPITA (@EPITA) May 13, 2015
A. Lemaire @EPITA : "La force de l'ingénieur français : de grdes capacités d'analyse couplées à une forte créativité" pic.twitter.com/H706uiGEHE
-- Journal Gdes Ecoles (@JDGE_edicas) May 13, 2015
Direction @Bonjour3IE pour faire découvrir ce laboratoire de l'école à @axellelemaire pic.twitter.com/5sW9XpG0SE
-- EPITA (@EPITA) May 13, 2015
Axelle Lemaire attentive aux explications de Stéphane Garnier, directeur de 3IE
La secrétaire d'État a également rencontré Daniel Jarjoura, co-fondateur et directeur de StartUp42 by EPITA
Big Data, machine learning et objects connectés au programme de la nouvelle saison de @Startup42_ @axellelemaire pic.twitter.com/f7Mp3bdAZw
-- EPITA (@EPITA) May 13, 2015
"Most of our alumni's startups are still up and running" shares @DJarjoura with an impressed @axellelemaire pic.twitter.com/eivaynH7XF
-- Startup42 (@Startup42_) May 13, 2015
.@axellelemaire as she leaves StartUp42 with the stories of our 7 challenging startups pic.twitter.com/kGEFy2VDvZ
-- Startup42 (@Startup42_) May 13, 2015
A l'@epita et au campus numérique : jeunes bourrés de talents et d'ambition, avec emploi garanti à la sortie > merci! pic.twitter.com/p78g8aXeDm
-- Axelle Lemaire (@axellelemaire) May 13, 2015
Epitech améliore encore l'accès à l'International de ses étudiants en signant un partenariat avec TechMeAbroad
L'appel du large et de l'étranger est toujours très fort parmi certains, notamment les informaticiens. Ce n'est pas Julien Barbier (Epitech promo 2006) qui nous contredira. Le fondateur de while42, le réseau international des "French Tech Engineers", vient d'ouvrir TechMeAbroad, plateforme en forme de job board pour faciliter le départ à l'étranger. Epitech vient de nouer un partenariat avec TechMeAbroad pour permettre à ses étudiants et Anciens d'acquérir cette expérience internationale.
Partir partout
Comme le souligne Julien, « TechMeAbroad est un job board pour trouver des opportunités dans n'importe quel pays, pas seulement aux États-Unis ».
Pourquoi partir
« Dans un monde globalisé, on ne peut prétendre à une carrière de haut niveau sans une dimension internationale. Nos étudiants et Anciens sont nombreux à chercher à travailler à l'étranger. Néanmoins, intégrer une entreprise ailleurs qu'en France peut s'apparenter à un parcours du combattant lorsqu'un visa est exigé. TechMeAbroad apporte la solution en mettant en relation les talents avec des entreprises prêtes à sponsoriser un visa », déclare Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech.
L'attraction de la Silicon
Certes, comme l'a dit un jour Florent Crivello, un autre des piliers du réseau while42 : « San Francisco, c'est un peu le Disneyland du développeur ». « En fonction des pays, les envies sont très différentes. En France, les jeunes regardent surtout les USA, le Canada et l'Angleterre » confirme Julien.
Un thème global dans un monde sans frontières
À l'inverse de cette attraction des informaticiens français vers les pays anglo-saxons, une agence officielle telle que la FACC à New York facilite l'obtention de tous les papiers nécessaires pour les travailleurs américains voulant venir travailler en France, notamment les start-up et entreprises I.T françaises.
Do it yourself
Julien et ses amis font de même mais sans aide institutionnelle, juste par envie d'aider et par sens de la communauté. Ce sens de la communauté que Julien su développer avec maestria avec while42, en compagnie notamment de Sylvain Kalache.
(de gauche à droite : Florent Crivello, Sylvain Kalache, Ariane Zambiras et Julien Barbier)
Une expansion de while42
« while42 est un réseau international d'informaticiens francais. Nous sommes aujourd'hui présents dans plus de 35 villes et sommes presque 3000 membres. Le réseau grossissant, nous avons eu de plus en plus de demandes d'informaticiens pour les aider à trouver un job à l'étranger, et plus particulièrement dans la Silicon Valley. »
Encore faut-il gérer cette expatriation au niveau administratif.
Le cas USA
« Pour les USA le processus est extrêmement complexe. Il existe énormément de types de visas différents. Le plus commun est le H1B, qui n'est pas du tout un ticket pour la carte verte. La carte verte vous permet de rester plus longtemps et elle est renouvelable plus facilement. Les lois changent souvent, tout le monde passe par des avocats tellement la question est complexe. Il faut également savoir que les frais d'avocats et de visas aux US sont entièrement à la charge de la société qui vous sponsorise. »
Pourquoi le sponsoring ?
Ce souci de recrutement des talents est en effet un axe stratégique pour les entreprises I.T au coeur de l'hyperconcurrence globalisée. « Aux USA, elles font d'ailleurs des pieds et des mains pour changer les lois et ouvrir les portes en grand aux etrangers talentueux. FWD.us par exemple, co-fondé par Mark Zukerberg (Facebook) et Bill Gates (Microsoft) est très actif (et sa liste de membres impressionnante...). »
Accélération
« Il y a plus de deux ans, j'ai commencé par faire des introductions personnellement, jusqu'à avoir trop de demandes. Un an plus tard, j'ai donc lancé un blog avec les offres que je recevais pour pouvoir aider plus de monde. Aujourd'hui, TechMeAbroad est l'étape suivante logique, ce job board va permettre d'aider encore plus d'informaticiens, et plus de start-up. »
Frédéric Magnen, directeur des ventes et du développement Europe-Asie d'Essilor Instruments, invité des Mardis de l'ingénieur de l'ESME Sudria
Pour son dernier rendez-vous des Mardis de l'ingénieur de l'année 2014-2015, l'ESME Sudria invitait Frédéric Magnen (ESME Sudria promo 1990), directeur des ventes et du développement Europe-Asie d'Essilor Instruments, le mardi 5 mai 2015. Au cours d'une conférence axée sur la thématique « Ingénieur / Manager : faut-il choisir ? », cet Ancien qui, avec près de 25 ans d'expérience, a pu goûter à ces deux aspects loin d'être antinomiques.
Eric Simon, directeur général délégué de l'ESME Sudria et Frédéric Magnen, l'invité de ce Mardi de l'ingénieur
Bien avant de rejoindre Essilor Instruments, le leader mondial de l'ophtalmologie, ses quelque 5 ,76 milliards d'euros de chiffre d'affaires et ses 495 millions de verres produits en 2014, Frédéric Magnen était étudiant à l'ESME Sudria. C'était il y a un quart de siècle et, de l'aveu même de cet Ancien, son école a su évoluer depuis. « À l'époque, on n'avait pas de professionnels qui venaient nous voir : cela manquait, juge-t-il. On partait peut-être plus à l'aventure, vers cet inconnu qu'était alors le monde de la vie active. »
Fraîchement diplômé en 1990, Frédéric Magnen commençait d'abord sa carrière chez Matra Communication pour « un vrai boulot » d'ingénieur. « J'ai eu de la chance de trouver ce poste qui m'a amené à me déplacer sur des plateformes pétrolières ou sur un train de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) pour mettre en œuvre des réseaux de télécommunications pouvant peser près de 100 millions d'euros. Surtout, cela m'a permis de découvrir l'export, un domaine que je ne connaissais pas jusque-là. » Ce goût du voyage, de l'International et de l'export ne le quittera plus si bien qu'aujourd'hui, il affiche près d'une quarantaine de pays visités sur les quatre coins du globe.Changer d'entreprises pour accéder à d'autres défis
Souhaitant « goûter à de nouveaux projets », Frédéric Magnen quitte ensuite Matra Communication pour rejoindre Dassault Automatismes et Télécommunications. Durant deux ans, il évoluera dans cette filiale de Dassault Electronique qui proposait alors « le premier terminal de paiement portatif, des tourniquets de tickets de métro, des lecteurs de cartes d'embarquement ou encore un distributeur de billets. » De quoi lui permettre d'appliquer tout le savoir accumulé durant ses études à l'ESME Sudria. « Le distributeur de billets est, par exemple, un très bon concentré de la formation que j'ai reçu, avec de la mécanique, des télécoms, etc. Une fois impliqué dans un projet pareil, on se dit qu'on est assez bien armé pour attaquer ce type de sujets. »
Malgré des dossiers passionnants à traiter, l'aventure va finalement tourner court après seulement deux ans, la faute à une restructuration du groupe ne laissant pas le choix aux ingénieurs présents. « Cela m'a contrarié et j'ai décidé de partir, explique-t-il. Ayant réalisé durant ces quelques années que j'étais assez à l'aise dans la fonction achat, je me décide à postuler à un poste d'acheteur industriel pour le groupe industriel Lafarge. On me dit alors que je n'ai pas les tempes assez grises... Par contre, on me propose un poste pour faire du conseil. Même si ce domaine ne m'attirait pas plus que ça, j'ai rencontré un manager qui m'a finalement convaincu. » Résultat : l'ingénieur passera 8 ans chez KPMG - CSC Peat Marwick, un grand cabinet de conseil à la stature internationale.Ingénieur et consultant, même combat
De l'avis de l'intervenant, le conseil est une excellente formation complémentaire pour tous les ingénieurs. « En plus d'amener la possibilité de rester au contact des industriels, elle permet d'acquérir une multitude d'expériences, toutes plus riches les unes que les autres, sur des techniques, des solutions et des environnements différents. Pour ma part, je continue à me servir de ce bagage aujourd'hui. » L'autre atout du conseil, c'est sa proportion à gonfler les égos comme les portefeuilles. « Il est très flatteur de faire du conseil, notamment avec la belle augmentation du niveau de salaire qui va avec. On commence en tant que consultant puis on devient manager et enfin manager partner selon si l'on est performant ou non. Les chasseurs de têtes vous contactent également. »
Les avantages d'un grand groupe
Après avoir gravi les différents échelons du conseil, Frédéric Magnen a une nouvelle envie de changer en 2003. « Je voulais trouver du plaisir ailleurs, affirme-t-il. Le plaisir a toujours été le moteur de mes choix et une opportunité s'est présentée à Essilor. Le poste de directeur des achats Europe que j'ai rejoint a été créé pour l'occasion. Le groupe étant déjà installé, je n'ai pas pris trop de risques. » Outre le challenge inhérent à l'occupation d'un tel poste au sein d'une entreprise proposant des produits dans plus de 100 pays, cet ingénieur devenu manager apprécie également le fait de pouvoir « changer de métier » régulièrement « tout en restant dans le même groupe ». Sa progression est d'ailleurs représentative de ces opportunités d'évolution interne propre aux grandes entités : en 2007, il devient alors directeur de la Business Units Instruments d'Essilor France, en 2011 directeur des Opérations d'Essilor Instruments et, depuis 2013, il occupe le poste de directeur des ventes et du développement Europe-Asie.
France Université Numérique, IONISx et edX lancent Open edX Hack
France Université Numérique, IONISx et edX annoncent le lancement d'Open edX Hack, le premier grand hackathon sur la plateforme de MOOC Open edX en France. Objectif : faire participer les établissements d'enseignement supérieur français au développement de nouvelles fonctionnalités innovantes sur la plateforme libre d'apprentissage en ligne, pour faire profiter toute la communauté.L'événement, qui se déroulera les 29 et 30 mai 2015 dans 12 villes françaises, consistera à réunir plus de 300 développeurs, designers d'interface web et administrateurs systèmes pour travailler sur des projets informatiques collaboratifs à la manière d'un marathon. Les équipes travailleront en continu pendant 48 heures à l'issue desquelles les meilleurs projets seront sélectionnés et récompensés.
Un événement de lancement aura lieu le 28 mai 2015 à 18 h 30, dans l'amphithéâtre Descartes de la Sorbonne, avec le soutien de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cette soirée, qui réunira l'ensemble des parties prenantes pour le hackathon en région parisienne, sera l'occasion pour les participants de rencontrer dans une ambiance conviviale les experts Open edX et de prendre connaissance des sujets proposés.
Open edX Hack constitue une grande première en France, tant en termes de richesses des échanges, des projets, des talents sollicités que des établissements participant puisque la fondation edX porteuse du projet Open edX, s'associe à l'évènement aux côtés de FUN-MOOC et IO NISx. Ce hackathon est ouvert à tous, étudiants, enseignants, développeurs ou passionnés de technologie qui pourront créer des projets dans différentes catégories. Un jury primera, dans chaque catégorie, le meilleur projet et attribuera un grand prix au projet le plus abouti. L'événement se déroulera simultanément dans 12 villes françaises : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse .
Les participants sont invités à s'inscrire sur http://hack.openedx.fr/
Pour participer à la soirée de lancement du 28 mai à la Sorbonne, inscrivez-vous : http://lancement-hack-openedx.eventbrite.fr
Suivre l'évènement sur Twitter avec #openedxhack
Finale du Concours National d'Informatique 2015 à l'EPITA : 100 jeunes de moins de 20 ans ont relevé le défi de l'association Prologin
Organisé par l'association Prologin et réservé aux moins de 20 ans, le Concours National d'Informatique se conclut chaque année par une grande finale réunissant les 100 meilleurs candidats sur le campus de l'EPITA. Membre du Laboratoire Système de l'EPITA et étudiant en 4e année, Rémi Audebert (promo 2016) fait également partie de l'association pour laquelle il s'est occupé de la structure informatique de la finale 2015 qui se déroulait du 8 au 10 mai dans une ambiance plus que festive. Il revient sur les spécificités de cette nouvelle édition qui a consacré le jeune Clément Villain au terme d'une compétition haletante faisant la part belle à l'intelligence artificielle.
Crédits Photos : le Club Ephemere Pourquoi as-tu voulu rejoindre l'équipe de Prologin ?
C'est une association qui nous permet de partager notre passion pour l'informatique mais pas seulement. Par exemple, pour la finale, nous avons travaillé sur un cluster de machines que l'on n'a pas forcément l'occasion de voir lors de nos études. Cela implique des besoins et des contraintes bien spécifiques qu'on s'impose à nous-mêmes, avec un standard de qualité assez élevé pour la finale qui accueille 100 candidats et des organisateurs de concours venus d'autres écoles. On essaye donc de montrer tout ce qu'on est capables de faire. C'est ça qui me plaît car c'est un bon moyen d'approfondir ses connaissances et de relever des défis tout en partageant sa passion de la façon la plus aboutie possible.
Pour chaque finale de Prologin, le thème change. Quel était celui de cette année ?
Cette année, on s'est inspiré d'un jeu déjà existant : Ingress. Il s'agit d'un jeu mobile de contrôle de territoire utilisant un GPS, les joueurs devant se déplacer physiquement pour capturer des zones géographiques nommées « portails » afin de former des triangles sur une carte et ainsi couvrir une plus grande partie de la zone de jeu que l'adversaire. Pour Prologin, le principe était le même sauf que les candidats devaient programmer une intelligence artificielle capable de jouer toute seule. De par notre jeu - qu'on a choisi d'appeler Noosphère -, la compétition était très graphique et donc très agréable à suivre. C'était très prenant de voir les intelligences artificielles se courir après pour détruire les triangles.
Un aperçu de Noosphère
Comment les participants ont-ils accueilli ce thème ?
Beaucoup ont apprécié la simplicité des règles, ce qui n'était pas forcément le cas l'an dernier où elles étaient plus avancées. Là, les actions étaient limitées - capturer un portail, lier les portails entre eux pour former un triangle, défendre un portail en ajoutant des boucliers et détruire un portail adverse. À noter qu'aucun problème technique n'a eu lieu durant cette finale : les candidats ont ainsi pu travailler sur leur intelligence artificielle du début à la fin sans souci ! À la fin, c'est près de 2 500 intelligences artificielles qui ont été soumises pendant le concours pour plus de 100 000 combats effectués, sachant que 4 000 matchs se déroulaient toutes les 10 minutes environ.
La finale du Concours National d'Informatique de Prologin est aussi connue pour ses nombreuses activités en parallèle à la compétition. Quel était le programme des festivités de cette nouvelle édition ?
Cette année, comme il faisait beau, on a pu faire beaucoup de choses. Il y a eu la traditionnelle bataille d'eau, un « château » gonflable installé au milieu du campus, de la musique et la machine à mousse mais aussi des sessions de jeux vidéo rétro pour se détendre.Au final, qui a remporté le concours ?
C'est Clément Villain qui est arrivé en tête mais des lots étaient offerts aux dix premiers (voir l'encadré). Il faut savoir que les candidats du concours sont nombreux à participer chaque année tant qu'ils en ont l'âge. Pour autant, cela n'empêche pas des candidats plus jeunes de finir dans le top 10, comme Arthur Léonard qui, à seulement 13 ans, s'est hissé à la 4e place de cette édition 2015 !
Quels étaient les lots prévus pour les gagnants cette année ?
Il y avait un ordinateur portable, un Oculus Rift DK2, un Parrot AR Drone, une carte de développement FPGA DE0-Nano, un Raspberry Pi 2, un Chromecast et un Casque audio. Le premier du classement choisissait le lot qu'il préférait et ainsi de suite jusqu'à celui qui est arrivé à la 10e position. En plus de ces lots, chaque membre du Top 10 repartait avec un livre sur l'informatique. Cela pouvait être aussi bien un ouvrage d'introduction au machine learning qu'un livre portant sur la complexité algorithmique : le choix était large.
Les 10 premiers de la finale 2015 du Concours National d'Informatique :
1. Clément Villain
2. Pierre Pelletier
3. Thibault Dardinier
4. Arthur Léonard
5. Clément Beauseigneur
6. Rafael Bocquet
7. Henri Devillez
8. Guillaume Bertholon
9. Jun Maillard
10. Nathanaël Courant
Retrouvez le classement complet ici.
À propos de Prologin
L'association Prologin organise chaque année, depuis 1991, le Concours National d'Informatique. Celui-ci a pour but de promouvoir et d'aider à l'apprentissage de la programmation des jeunes étudiants de moins de 20 ans. Il est composé de trois étapes : un questionnaire de sélection, des demi-finales à travers la France et une grande finale à l'EPITA, à Paris, réunissant pendant trois jours les cent meilleurs participants. L'organisation du concours se fait en collaboration avec les étudiants de Polytechnique et de l'ENS.
Retrouvez Prologin sur son site Internet, Facebook et Twitter
Les étudiants de SUP'Internet brillent lors de la 5e édition des Open Du Web
Charles Rogliano (SUP'Internet promo 2017) a remporté la première place au classement général des Open du Web dont la 5e édition se déroulait simultanément à Bordeaux, Paris, Lille et Tunis le jeudi 7 mai 2015. Il rejoint ainsi les autres étudiants de SUP'Internet qui s'étaient déjà distingués lors des 1re et 3e éditions de cette compétition qui voit ses participants démontrer leurs compétences dans six domaines : développement, administration système, Web Design, intégration, référencement et community management.L'objectif de l'évènement : permettre aux étudiants de participer à des conférences, rencontrer des leaders d'entreprises, confronter leur savoir mais aussi découvrir les innovations et tendances montantes dans le domaine du numérique. « C'était une excellente occasion pour moi de tester mes compétences en conditions réelles face à d'autres étudiants d'un peu partout en France et même en Tunisie », note Charles, heureux de remporter un prix en plus des honneurs. Également participant, Lucas Courby (SUP'Internet promo 2017), aussi étudiante en 1re année, a remporté la deuxième place en community management, un domaine qu'il affectionne et où il espère bien faire carrière. « Je ne pouvais pas manquer l'opportunité de me confronter aux meilleurs en community management, affirme-t-il avec fierté. J'étais très heureux de bien finir parmi un large groupe de concurrents. Bien sûr, j'ai félicité le gagnant mais lui ai promis que ce sera à charge de revanche l'année prochaine ! » Guillaume Caradec, responsable des études de SUP'Internet, était le premier à féliciter ses étudiants : « J'avais toute confiance en eux car ils ont une formation complète en ce qui concerne les différents aspects d'Internet. C'est ce qui leur a permis de se distinguer dans cette compétition et ce qui leur permettra de réussir leur carrière. »
StartUp42 by EPITA, partenaire du programme French Tech Ticket
Le 20 mai 2015, Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargée du Numérique et Anne Hidalgo, maire de Paris ont annoncé le lancement du programme French Tech Ticket qui vise à attirer en France des entrepreneurs internationaux porteurs d'un projet entrepreneurial ambitieux. À l'issue de l'appel à projets qui aura lieu entre juin et septembre 2015, les entrepreneurs étrangers sélectionnés auront droit à plusieurs coups de pouce comme, par exemple, un hébergement gratuit dans l'une des neuf structures d'accompagnement partenaires dont fait partie l'accélérateur StartUp42 by EPITA.Le mot d'Anne Hidalgo
« Avec le Paris French Tech Ticket, nous voulons ouvrir nos incubateurs aux talents et idées du monde entier. Cette démarche s'inscrit dans un projet exaltant : contribuer à faire de Paris l'usine à start-ups de la planète, où naissent les solutions aux défis de demain. Aux entrepreneurs innovants du monde entier, je l'affirme aujourd'hui : il y aura toujours, à Paris, de la place pour toutes les énergies, pour tous les rêves et pour toutes les audaces. »
Le mot d'Axelle Lemaire
« Le programme French Tech Ticket sera étendu, dès 2016, à toutes les métropoles labellisées French Tech pour permettre l'application de ce programme à tous les lieux emblématiques de la French Tech dans les métropoles. La France se pose comme terre d'accueil incontournable de celles et ceux qui font l'innovation à l'heure numérique. »
De nombreux avantages pour les porteurs de projets munis du French Tech Ticket !
Le dispositif d'accueil du French Tech Ticket comprendra :
- Une procédure accélérée pour l'obtention d'un titre de séjour
- Un prix de 12 500 € pour 6 mois. Cette procédure d'attribution du prix pourra être renouvelée une fois (soit 25 000 € pour un an). Le montant, versé par Bpifrance, est valable pour chaque membre de l'équipe-projet
- Un hébergement gratuit dans une structure d'accompagnement partenaire
- La mise à disposition d'un espace de travail dédié
- L'accès aux animations et formations dispensées au sein du réseau des structures d'accompagnement
- L'accès à un référent senior en appui au développement de l'entreprise
- Un programme d'animation dédié
- Un « Help Desk » qui pourra assister les lauréats dans le cadre des formalités administratives.
- Une aide à l'installation personnelle apportée au travers du Paris Landing Pack (dispositif d'appui à l'installation d'entrepreneurs étrangers à Paris)
- Des tarifs avantageux sur les vols Air France, l'octroi d'une carte de fidélité Gold et une visibilité pour la startup via Air France.